Ma contribution

Publié par fdidion le 8 Avril, 2009 - 16:28
Version imprimable

 

            Vouloir maintenir sa relation à l’autre sur la base de l’échange des propriétés-possessions, c’est vouloir maintenir l’exercice d’un pouvoir sur l’autre.
 
            C’est sur sa propre puissance de produire, inconditionnelle, que repose la participation de chacun à la civilisation à venir.
 
                                               ----------
 
            L’opération mentale consistant à croire que de la valeur est dans la monnaie est de l’ordre de la pensée magique. (Comme est de l’ordre de la pensée magique la croyance en la présence du corps du Christ dans l’Ostie catholique. Ca va bien un temps !).
 
            Cette croyance partagée induit un phénomène de prophétie auto-réalisatrice : la monnaie devient un instrument de pouvoir sur ce que font les autres. Et aussi l’instrument d’une servitude imposée par d’autres sur ce que nous faisons.
                                               ----------
 
            Le temps de se déprendre de cette croyance est probablement venu. Ceci ne va pas sans le surgissement d’un danger d’une nature incomparable à celle de tout autre danger. Car ce qui est en jeu, c’est la magie de l’échange. La croyance, qui en est la condition, est à la base de la cohésion mentale de presque tous les individus. Personne ne renoncera à cette magie s’il ne lui apparaît pas clairement que cette décision est inévitable pour accéder à un mieux-être.
 
            Il convient donc de découvrir tous les soins qu’il est possible de mettre au point pour être à hauteur des défis inhérents à ce changement d’époque. Quelle sorte d’éducateurs et quelle sorte d’éducation sont-elles rendues nécessaires ? Quelle sorte de pédagogie et quelles thérapeutiques doivent-elles être préparées pour faire face aux troubles déjà présents ou prévisibles ?
 
            Un élément du chemin à emprunter, pour ne pas devenir fou dans les turbulences à venir, passe par l’acquisition d’une aptitude à être producteur de nourriture, de logement et de vêtement. Le reste vient, sans danger par surcroit.